Il a été prouvé par de nombreux chercheurs que la spiruline jouerait des rôles importants dans la lutte contre le virus du SIDA.

 En effet, lorsque le VIH pénètre dans l’organisme il s’attaque rapidement à de nombreuses cellules cibles : en particulier les lymphocytes T 4 (ou Lymphocyte CD4), mais aussi les monocytes sanguins et les macrophages dans les tissus.

Les Lymphocytes CD4 sont des cellules provenant de la différenciation des Lymphocytes T un des types de cellules de l’immunité adaptative. Ces cellules une fois sélectionnées par certaines cellules, se multiplient par mitoses successives afin de se différencier à leur tour en des Lymphocytes T auxiliaires sécréteurs de médiateurs qui stimulent la multiplication et la différenciation des Lymphocytes B et des Lymphocytes T 8.

Les Lymphocytes B sont des lymphocytes qui se différencient en plasmocytes, de gros globule blanc, sécréteurs d’anticorps solubles, capables de neutraliser des antigènes membranaires.  Les Lymphocytes T 8 (ou CD8), sont des lymphocytes qui se différencient en lymphocytes T cytotoxiques ayant pour but de détruire des cellules cibles.

En l’absence des Lymphocytes T 4 (ou CD4), les réactions immunitaires adaptatives sont très faibles voir inexistantes.

Au cours de l’infection du VIH, le taux de Lymphocytes T CD4 diminue progressivement : le passage de ce taux en dessous de 200/mm3environ est un indicateur de progression de la maladie et d’évolution vers le stade SIDA.

Il a été constaté chez des personnes atteintes du VIH et ayant consommé de la spiruline que cette dernière avait remonté le taux de lymphocytes T CD4. Ainsi, si le taux de LT CD4 remonte, les LB et les LT CD8 secrètent respectivement des anticorps et des lymphocytes cytotoxiques. Ainsi, les maladies opportunistes de types bactériennes ou virales sont réduites, d’où un prolongement de la vie de ces personnes et une diminution de la prolifération du virus, sont observables.

 

 LA SPIRULINE NE REMPLACE PAS LA TRITHERAPIE