PROJET MORINGA BURKINA FASO

Le moringa, une alternative durable pour lutter contre la malnutrition pour les pauvres associations...?

Il y a plus de cinq ans que notre association s'est lancée dans la spiruline au Maroc. Nous avons pu réussir à créer Atlaspiruline. J'ai connu la petite algue bleue il y a plus de dix ans mais à l'époque je n'étais pas parvenu à développer un projet autour d'elle faute de soutien.

Au fil du temps et au hasard des rencontres ( merci à toi Gilles Michel, Patrick Clément, Spiruline Vitalgue, Pierry Di Dlo) nous avons pu créer l'unité de production de spiruline au Maroc. Business social en faveur du village au sein de la ferme que nous avons créé.

C'est tout naturellement que nous avons alors voulu montrer une telle unité auprès de ceux qui en ont le plus besoin : les malnutris.

Le choix du Burkina Faso s'est encore fait au gré des rencontres, celle de Pierre Ancel et celle de Reo qui est un coup de coeur pour ce petit dispensaire de brousse.

Malgré tous nos efforts... cela a été un échec, faute de don suffisant. Monter une unité de production est coûteux, même en Afrique.

Au Maroc, la production est en constante hausse et nous avons même besoin de nous agrandir. Les problèmes de budget ont été lourd à gérer. Nous allons lancer une autre campagne de financement pour un bassin de plus pour le producteur Hassan Aitlahaj.

Cela ne règle pas notre souci envers le Cren Reo ( Centre de rééducation nutritionelle). Notre engagement doit être honoré, dans notre association nous n'avons pas l'habitude de renoncer.

Aussi après avoir beaucoup réfléchis nous avons décidés en août dernier de réorienter notre projet vers le moringa en accord avec la responsable du centre Madame Zongo.

Certains ont considéré que nous avions abandonné..certes pas. Le but est l'efficacité. Les propriétés nutritives sont assez similaires à la spiruline.

Les avantages sont nombreux :

- Très faible coût du plant, qui se trouve en pépinière sur place

- Zéro difficulté pour la mise en oeuvre

- Rapiditité de croissance (plusieurs mètres en un an, donc une récolte sera vite possible)

- Pas de morte saison, on pourrai même envisager d'augmenter les quantités à donner lors de la césure.

- Pas de problèmes de transformation de la matière brute (séchage au soleil ou consommation directe)

- Pas d'intrant en dehors de l'eau.

Il nous a été simple de décider que c'était la meilleure solution. D'ici fin août, les premiers plants seront mis en terre à REO sur un terrain appartenant à l'Ocades.

En septembre, les collectes de don reprendront l'association Ased situé à Koudougou qui gère un centre où se trouve les jeunes enfants qui sont orphelins, atteints du VIH et malnutris... sera notre priorité.

Le projet est un peu plus coûteux car il va nous falloir acquérir un terrain pour le verger et l'enclore. (dossier disponible)

J'ai demandé via l'association Ased au maire Monsieur Jerome Zoma d'accepter de nous en donner un à titre gracieux. Nous attendons la réponse.

Cela serait pour nous un geste essentiel vers la concrétisation de ce volet pour ces enfants... car l'achat du terrain constitue 60% du coût.

On ne baisse pas les bras.

Nous n'avons pas le droit.

Dons déductibles des impôts à hauteur de 66%